Il s’agit d’un important bâtiment carré, entourant deux cours fermées, séparées par un passage incliné qui traverse l’ensemble du Nord au Sud.
Très vaste, cet édifice date du XVIIème siècle et totalise 54 pièces, disposées sur trois niveaux. Il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville, les services municipaux et associatifs en annexe. Un parc encadre cette bastide à l’Est et au Sud sur 8 hectares.
Un jardin de buis est disposé en formes de labyrinthe. Ces arbres témoignent d’un âge de plus d’un siècle. Un projet de parc botanique est à l’étude.
Un portail au monogramme de la commune, est un bel exemple de fer forgé au XVIIIème siècle.
La paroisse Sainte Victoire est inscrite au parcours thématique relatif au patrimoine sacré du Pays d’Aix. Au XIVème siècle une chapelle était située sur l’emplacement de l’église actuelle. Ruinée, puis reconstruite au XVIIème siècle, elle fut à nouveau dévastée à la révolution et rebâtie en 1825.
Sensiblement orientée Nord-Sud, l’église est en croix latine classique, munie d’un clocher latéral recouvert d’un dôme.
Il s’agit de l’actuelle « Auberge de la Galinière », important hôtel-restaurant implanté au bord de la route nationale 7. Cette bâtisse construite au XVIIème siècle était autrefois un relais de poste.
Il évoque davantage un vaste pavillon allongé qu’une demeure seigneuriale. L’ensemble des bâtiments, Château à l’Est, annexes à l’Ouest, encadrent la terrasse, limitée au Nord par un haut mur de clôture et au sud par une balustrade en pierres. Le domaine est privé mais une partie des bâtiments Ouest a été reconvertie en cave viticole ouverte au public. Une chapelle de style néo-romano-byzantin a été construite vers 1920 et fait face au château.
La voie Aurélienne
Du temps où la Provence était romaine, celle-ci était une grande artère qui allait d’Italie en Espagne. Des vestiges de son tracé subsistent au Nord-Ouest de la commune, dans les bois des Roussettes.
Vestiges d’un castrum celto-ligure
Situés au niveau des réservoirs d’eau de la commune. On y a trouvé des traces d’un habitat celto-ligure, puis peut-être d’un poste d’observation romain, un castrum, lieu probablement occupé au Moyen-âge.